Le concept de surqualité pourrait se définir par un niveau de qualité réel supérieur au niveau de qualité requis. Ainsi, la surqualité est obtenue par l’application de moyens disproportionnés par rapport aux objectifs à atteindre. Vous pouvez vous imaginer que cette qualité excessive représente des coûts pour l’entreprise, mais surtout, cela peut gruger beaucoup de votre temps dans vos journées, sans compter qu’elle est parfois mal récompensée des efforts fournis.

Cependant, je consens que la tentation soit grande de faire toujours mieux. Comment peut-on laisser tomber un peu la dentelle? Comment fait-on juste «suffisamment bien»?

1. Connaissez l’objectif

D’abord, assurez-vous de savoir précisément ce qui est attendu de vous et tenez-vous-y! Il y aura toujours des «petits quelques choses» à ajouter, à bonifier, à améliorer. Sont-ils nécessaires? Offrent-ils une valeur ajoutée? Est-ce votre rôle de faire ces améliorations?

Par exemple, si votre superviseur vous demande un rapport pour analyser les dernières ventes de votre département, retenez que ce qui est important dans ce cas-ci, c’est la précision des chiffres à fournir en lien avec les dates. Ne vous souciez donc pas de la police de caractère ou des couleurs dans le document. Allez à l’essentiel!

2. Connaissez le délai

Est-ce que de vouloir en mettre «plus que ce que le client demande» fera en sorte que vous ne pourrez respecter le délai? Si oui, sachez qu’un client préfèrera un service ou produit livré dans le délai convenu de qualité attendue qu’un service ou produit présentant de la surqualité, mais livré en retard. Le respect des délais vous assurera de bonnes relations à long terme avec vos clients.

3. Estimez le retour sur l’investissement de la surqualité

Troisièmement, est-ce qu’il y aura une valeur ajoutée à cette surqualité que vous vous apprêtez à livrer? A-t-on besoin d’épater un nouveau client? Est-ce uniquement un travail de routine pour l’interne?

Qui n’a pas fait l’expérience de voir son dur labeur finir à la poubelle parce qu’on n’en avait pas besoin, ou ne pas récolter les justes hommages? Aussi, quand le surcroît de qualité fournie n’est pas apprécié à sa juste valeur, cela peut laisser un goût de frustration. Votre niveau de qualité maximal est-il requis? Devez-vous être le Meilleur pour cette tâche spécifique?

Parfois, un travail fait avec un investissement minimal s’avère un meilleur calcul.

4. Gérez vos efforts comme en sport

Les sportifs professionnels apprennent à gérer leur effort lors des qualifications, par exemple, afin d’avoir juste le résultat nécessaire pour passer la sélection sans dépenser trop d’énergie supplémentaire.

Ils savent que parfois, il vaut mieux «mettre le paquet», mais ils savent aussi que le paquet en question étant une ressource précieuse, ils ne doivent tout donner à chaque fois. C’est ce qu’on appelle : choisir ses batailles.

5. Évaluez le vrai risque de la surqualité

Finalement, si l’idée de diminuer votre exigence de qualité est anxiogène pour vous, il pourrait être utile de réfléchir aux risques ou au prix à payer à rendre un travail imparfait.

  • Quelles sont les conséquences si vous vous arrêtez maintenant et rendez ce travail dans l’état où il se trouve?
  • Quels risques y aurait-il à le peaufiner encore et encore, et surtout, avec quel retour sur l’investissement?

Ensuite, une fois ces risques pesés, il devient plus facile de faire un choix éclairé sur le temps à consacrer à une tâche donnée.

En conclusion, si vous tardez à remettre un travail qu’on vous a demandé, rappelez-vous que…

«Mieux vaut fait que parfait».

Et vous, comment faites-vous pour ajuster vos efforts?

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