Alors que certains se campent dans une routine à outrance, d’autres l’abhorrent. Qu’en est-il de cette fameuse routine dans un contexte de travail? Doit-on l’embrasser ou la fuir?

La routine a du bon. Pensez à la personne responsable des payes dans une entreprise. Si celle-ci n’a pas développé une certaine routine, il est fort probable qu’il y aura des mécontents le jeudi. En effet, si elle omet de transmettre les informations nécessaires au comptable et que les employés se retrouvent sans dépôt dans leur compte bancaire, il y aura des grincements de dents.

C’est donc dire que la routine sécurise. Elle garantit que les tâches cruciales seront effectuées dans les délais prescrits, comme dans l’exemple cité. Dans cette optique, la routine est importante, voire nécessaire.

Avez-vous des tâches qui reviennent sur une base régulière? Luttez-vous à les accomplir chaque fois par manque de temps? Intégrez-les dans votre agenda à des moments fixes. Trouvez la plage horaire où vous êtes le plus disponible et concentré, puis réservez un bloc de temps pour les effectuer. Ne dérogez pas de cet engagement envers vous-même. Ainsi, le stress associé à la crainte de manquer de temps pour terminer ces tâches critiques s’envolera.

Grâce à la fonction de récurrence, il est désormais très facile et rapide de programmer ce type de tâches dans votre horaire.

Mais si moi, je n’aime pas la routine?

Au fil des ans, j’ai accompagné en coaching des individus qui détestaient la routine et pour qui cette idée de placer des tâches fixes à l’horaire donnait la nausée. Pour contrecarrer cela, nous la fixions tout de même dans une case de temps, mais y apportions des variables d’une semaine à l’autre. À titre d’exemple, la planification des publications de l’entreprise sur les réseaux sociaux pour la semaine suivante se faisait parfois le lundi après-midi et d’autres fois, le jeudi en fin de matinée. Ainsi, l’impression de routine était moins présente, mais cette façon de faire garantissait la réalisation des tâches importantes dans le délai prescrit. Gardez en tête que ne mettre à l’horaire aucune de ces tâches n’est pas une option. Elles sont trop lourdes de conséquences néfastes pour être improvisées.

D’ailleurs, pour faciliter le repérage de ces tâches cruciales, je recommande de leur attribuer une couleur précise dans votre agenda. Si vous aviez à jongler avec votre horaire, vous sauriez plus facilement ce qui peut être déplacé et ce qu’il est préférable de ne pas toucher.

Bref, oui, on doit embrasser la routine dans une certaine mesure où elle permet l’accomplissement de tâches cruciales. Cependant, comme vous le savez autant que moi, il n’y a rien de plus prévisible que les imprévus. Alors, soyez flexibles sur certains points, mais inflexibles sur d’autres. À vous de faire les bons choix!

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