Vous avez reçu un superbe carton d’invitation pour la fête de Noël de votre entreprise. Vous y avez déjà participé dans le passé et avez connu des malaises lors de ces soirées. Vous aimeriez y prendre part cette année, mais êtes réticent. Peut-être préférez-vous demeurer à la maison, mais c’est une règle non-écrite que de devoir y participer. L’article de ce mois-ci vous aidera à contrer ces malaises ou à tout le moins, à les diminuer. Et rappelez-vous que ce qui se passe à la fête du bureau, ça ne reste PAS à la fête du bureau!
Évitez les dérapages…
Malaise 1 : Les collègues trop entreprenants
L’alcool à faible dose est un excellent facilitateur social. Il stimule la bonne humeur, le rire, l’humour et la sexualité. Toutefois, dans ce dernier domaine, il peut provoquer des comportements déplacés avec les collègues. Si vous craignez que ça vous arrive, limitez votre consommation.
Si un collègue a des mains un peu trop baladeuses, il est correct de se lever et d’aller jaser ailleurs. On s’excuse poliment et on quitte cette personne entreprenante.
Malaise 2 : L’échange de cadeaux
Les responsables du comité social ont fixé un montant pour l’échange. De grâce, par respect pour vos collègues, tenez-vous à ce chiffre. C’est très embarrassant pour celui qui a acheté un cadeau de 25$ comme mentionné, d’en recevoir un qui vaut 100$. Si la situation se présente, ne vous confondez pas en excuses de n’avoir acheté qu’un cadeau de 25$. Vous avez suivi les règles et pas l’autre personne. Ce devrait être cette dernière qui se confonde en excuses.
Malaise 3 : Les diverses religions
Que l’on soit chrétien, musulman, juif, interculturaliste ou athée, on aurait tort de ne pas participer aux réjouissances de l’entreprise. Or, avec tout le débat sur les accommodements raisonnables, il arrive qu’on ne sache plus que penser. Si vous avez pigé un collègue d’une autre religion pour l’échange de cadeaux, pas besoin de faire un sondage exhaustif. Allez-y avec votre gros bon sens pour ne pas l’offenser! Si vous ne savez toujours pas, observez discrètement ce collègue. Il boit du thé à tous les jours? Il aimerait sûrement recevoir une sélection de thés. Bien entendu, la religion sera à proscrire des conversations pour éviter les faux pas (voir autres sujets au Malaise 5).
Malaise 4 : La finalisation d’un dossier
Vous êtes en train de fêter et un collègue a entrepris une conversation avec vous concernant un dossier commun sur lequel vous travaillez. Votre sentiment est qu’il désire finaliser tout cela ce soir. Annoncez-lui de façon polie que vous n’êtes pas disposé à travailler sur ce sujet, et même que vous êtes contreproductif puisque le lieu et le moment ne sont pas appropriés pour vous concentrer. Terminez en disant que vous ne voulez surtout pas lui faire perdre son temps. Ainsi, vous démontrez que vous n’êtes pas capricieux en refusant de travailler, mais plutôt que vous vous souciez de lui et de son temps. Finalement, avant qu’il ne puisse ajouter : « Ça ne me dérange pas de parler de cela maintenant! », quittez-le et allez discuter avec un autre collègue.
Malaise 5 : Les conversations glissantes
Parler de sujets lourds n’est certainement pas la meilleure idée. Ils risquent de provoquer de profonds malaises. Voici des exemples de sujets lourds : l’avortement, la présidence des États-Unis, la ménopause, la légalisation du cannabis et l’influence de l’astrologie sur l’humeur.
Si votre collègue s’embarque dans ce genre de conversation, éloignez-vous en vous excusant poliment. Allez discuter avec une autre personne qui parlera de sujets plus neutres (comme la pluie et le beau temps!).
Malaise 6 : Les partenaires de vie ennuyés
La personne qui partage votre vie est aussi invitée à la fête? Malheureusement, il arrive régulièrement qu’elle s’ennuie à mourir puisque vos collègues et vous ne parlez que votre jargon, sortez des « insides » et élaborez sur vos anecdotes quotidiennes. Prévoyez le coup! Ainsi, si votre mari est un amateur de motocyclettes, pensez à un de vos collègues qui aurait un intérêt semblable et présentez-les au début de la soirée. Sinon, assurez-vous d’entretenir la conversation avec votre partenaire de vie de façon régulière.
Quand les malaises peuvent être évités lors de la fête de Noël, celle-ci devient alors une excellente façon d’améliorer la vie sociale dans le contexte du travail. Elle favorisera le plaisir et la satisfaction par rapport à l’emploi, aidera à relâcher la pression, augmentera le sentiment d’appartenance et favorisera la connaissance des autres, l’entraide et la solidarité.
En tout temps, gardez en tête que vous allez revoir tous ces gens au travail en revenant de votre congé de Noël. Vos actions n’en seront que mieux dirigées!
En terminant, je désire vous souhaiter de Joyeuses fêtes à vous, chers lecteurs!
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